mer.
11
déc.
2024
Depuis maintenant 7 ans Avenir Forêt accueille une fois par an les apprentis en bûcheronnage et maitrise de chantier ainsi que les élèves du « Brevet professionnel Responsable de Chantier de Bûcheronnage Manuel et de Sylviculture» du CFPPA de Meymac.
Du 18 au 22 novembre 2024 une dizaine de stagiaires avec leur formateur Lionel RIPAULT ont réalisé sur plusieurs parcelles du groupement des travaux d’amélioration de peuplements (chênes et châtaigniers à différents stades de développement).
L’élagage de mélèzes et le dégagement d’une parcelle en régénération naturelle de sapin pectiné ont complété la panoplie des techniques au menu de cette session. Au-delà des différentes techniques appliquées en SMCC, l’accent a aussi été mis sur des parcelles en Natura 2000 avec une diversité étonnante au niveau structurel, botanique, stades de succession mais aussi une diversité historique avec de traces d’activités humaines datant de plusieurs siècles.
Les échanges et débats entre les stagiaires et les formateurs étaient riches, controversés et nourrissants pour toutes les parties. La convivialité était au rendez-vous. La rigueur et la volonté de cette promotion faisait très plaisir ainsi que les projets variés et personnalisés de chaque élève.
On souhaite à cette formidable promo de l’élan et un envol dynamique dans le monde de la forêt !
lun.
14
oct.
2024
Du lundi 7 au jeudi 10 octobre 2024, huit élèves de la nouvelle promo du « Brevet professionnel Responsable de Chantier de Bûcheronnage Manuel et de Sylviculture» du CFPPA de Meymac ont découvert le fonctionnement d’Avenir Forêt grâce au massif de Sornac en Corrèze.
Nous avons débuté par une demi-journée en salle avec un tour de table, la présentation d’Avenir Forêt, l’historique de la forêt de Sornac ainsi que les
objectifs sylvicoles visés dans ce peuplement. Puis les élèves avec leur formateur Lionel RIPAULT et Susanne BRAUN se sont vite rendus sur le terrain pour « mettre la main à la pâte »
et découvrir différentes techniques de sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC) dans un peuplement que certains auraient pu encore il y 7 ans classer comme « improductif ». En
effet, il s’agit d’une ancienne lande à bruyère naturellement reconquise par du pin sylvestre, du bouleau et quelques chênes et épicéa ça et là.
Sous la pluie et quelques beaux rayons de soleil le groupe a procédé au cassage de bourdaines pour donner de nouveau de la lumière aux petits érables sycomores, douglas et chênes sessiles qui ont été plantés il y a trois ans sous abris des pins et des bouleaux. Les élèvent ont pu découvrir et expérimenter aussi du détourage, du balivage et à cette occasion 160 chênes et d’épicéa ont été élagués. Tout cela dans l’objectif de maintenir un couvert forestier continu et de convertir progressivement ce peuplement d’un taillis vers une futaie diversifiée. Ce chantier-école a permis de réfléchir au choix des outils à utiliser pour les diverses techniques et a aussi été l’occasion de réaliser avec succès des premiers abattages directionnels.
Un grand merci au formateur passionné et engagé Lionel RIPAULT et à Achille, David, Hugo, Jean-Baptiste, Johann, Julian, Nicolas, et Pierre pour leur curiosité et l’implication pendant ces quatre jours de terrain intenses ! A la prochaine !
lun.
14
oct.
2024
Du 10 au 12 octobre 2024 se sont déroulées les rencontres GFCE à Méaudre dans le Vercors (38).
Une trentaine de participants représentant une quinzaine de groupements forestiers citoyens écologiques (GFCE) ont pu échanger et visiter quelques superbes forêts du Vercors.
On y trouve principalement des hêtraies-sapinières, toutes en sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC), qui est le mode de gestion traditionnel sur ce territoire calcaire d'altitude très
atypique.
Pas de coupes rases pour balafrer ces paysages où le tourisme est prospère. Magnifique !
On a même eu droit à un reportage de France 3 Rhône-Alpes visible sur le lien ci-dessous à partir de 7'40.
Merci à Manu, Gabriel, Denis et surtout Benoit de Green Forest pour nous avoir accueilli dans son fief où il gère des forêts depuis plus de 20 ans.
mer.
09
oct.
2024
Bettina LEBLANC, aujourd'hui chargée de mission chez Sylv'actes a réalisé dans le cadre de son master de philosophie "Transition Écologique : Éthique et Environnement (TREE)" à l'université Jean Moulin Lyon III, un mémoire sur :
"Les groupements forestiers citoyens et écologiques et le rôle des utopies comme moteurs de transformation sociale."
Avenir Forêt a participé à ce travail de qualité avec un entretien courant 2023.
Voici le résultat de ce travail synthétique sur l'état des lieux des GFCE en France avec notamment une typologie fonctionnelle des GFCE, basée sur les statuts et les discours portés au sein des différentes structures.
De plus, le prolongement philosophique de ce travail sociologique encadré par l'INRAE de Bordeaux (UR ETTIS) ouvre des perspectives en prenant de la hauteur sur les mécanismes historiques et sociaux qui génèrent des changements de gestion des
écosystèmes au travers de la mise en place d'"utopies réelles".
Très bon travail à faire découvrir et à partager.
ven.
05
juil.
2024
Quatre groupes d'une dizaine de personnes ont pu recevoir une formation intensive sur la sylviculture à couvert continu (futaie irrégulière/futaie jardinée/sylviculture proche de la nature/SMCC). La plupart sont déjà propriétaires et étaient venus pour des projets très concrets et diversifiés de sylviculture (production écologique de bois, gîtes écologiques, projet agroforestier, projet de groupement forestier, etc).
Voyez la vidéo en fin d'article de leurs témoignages.
Logés sur place au cœur d'un massif de 60 ha de forêt non loin de Tulle en Corrèze, les apprenants ont pu mettre en pratique directement les contenus pédagogiques et s'exercer aux divers taches du forestier en herbe.
Ces sessions 2024 ont donné pleinement satisfaction que ce soit pour les formateurs ou pour les apprenants.
Trois sessions concernaient la formation intitulée "Autonomisation du propriétaire forestier et pratique de la sylviculture à couvert continu" ayant pour but de vulgariser nos méthodes et de donner de manière pratique et accessible les ficelles du métier qui permettent à un propriétaire (ou futur propriétaire) de gérer sa forêt en futaie irrégulière.
Un contenu dense prodigué le matin en salle et appliqué l'après-midi sur les parcelles avoisinantes a permis collectivement d'aborder des sujets aussi divers que :
Le but est de rendre un propriétaire forestier capable d'assumer la gestion de sa forêt en ayant un minimum de culture et d'outils pour la réaliser lui-même et mobiliser les intervenants pour ce faire. Un groupe d'entraide permet un suivi des projets de chacun suite à la formation.
Une quatrième session ouverte uniquement aux participants de la session "autonomisation" a été proposée pour la première fois (ou contactez nous si vous êtes un professionnel). Cette semaine est un "approfondissement" sur le traitement sylvicole à couvert continu des forêts limousines avec une multitude d'études de cas.
Elle consiste en une demi-journée en salle le lundi matin pour bien refixer les acquis de la session "autonomisation", suivie de 4 journée et demi de sorties en forêt. Chaque demi-journée permettant d'étudier 2-4 faciès différents dans une même forêt. La semaine étant articulée autour d'une montée en gamme du potentiel forestier des terroirs et du stade sylvicole atteint en vue d'un équilibre de régénération.
Les retours sont bons et cette session sera renouvelée en 2025 selon le nombre de participants.
Les témoignages, écrits cette fois, sont à lire également en fin d'article.
Un grand merci à tous les participants qui se sont investis à 100% pour apprendre et échanger de manière conviviale tout au long de ces semaines pour le moins intense.
Les inscriptions pour les sessions 2025 sont ouvertes :
Module 1: "Autonomisation du propriétaire forestier et pratiques de la sylviculture à couvert continu"
- du lundi 9 juin au vendredi 13 juin 2025
- du lundi 23 juin au vendredi 27 juin 2025
Module 2 : "Sylviculture à couvert continu en Limousin"
- du lundi 12 mai au vendredi 16 mai 2025
Contact : avenir.foret@gmail.com
Module 2 : "Sylviculture à couvert continu en Limousin"
Pendant cinq jours assez
intenses les participants se sont plongés dans le vif du sujet en analysant le potentiel sylvicole d'une dizaine de forêts toutes différentes (pédologie, topographie, altitude et peuplements).
Elles ont fait l'objet de diagnostics précis réalisés par les stagiaires et la formatrice. C’était une première pour Susanne BRAUN qui est à l'origine de ce module de formation en complément du
premier module organisé par Pierre DEMOUGEOT.
La préinscription pour cette « formation d’approfondissement » au printemps 2025 est ouverte dès
maintenant aux stagiaires qui ont participé à la formation « autonomisation du propriétaire forestier ». Si vous êtes un forestier professionnel, contactez nous pour étudier la
possibilité d'un passe-droit.
Voici quelques témoignages des participants :
Lucile
« Quel cycle de formation exceptionnel sur la forêt à couvert continu ! »
Niveau 1 : on apprend les rudiments de la gestion forestière, en salle et sur le terrain, on travaille le soir sur les cas pratiques des stagiaires qui possèdent déjà des forêts. Pierre Demougeot nous transmet sa passion pour la forêt, mais pas seulement. Nous sortons de sa formation avec une méthodologie, des clés de langage et des connaissances qui nous permettent notamment de marquer nos arbres, vendre nos bois (le cas échéant) et d'échanger avec un technicien, un gestionnaire et/ou une entreprise forestière.
Niveau 2 : on approfondit les connaissances acquises précédemment avec Pierre. Avec Susanne, notre vision de la forêt deviendra holistique et on ne la regardera plus jamais comme avant. Durant la semaine, on se rend dans de multiples stations forestières ; on les sillonne ; on analyse leur topographie, leur climat, leur historique ; on observe énormément les peuplements (phytosociologie, état sanitaire, surface terrière, pédologie, végétation bio-indicatrice, d'accompagnement). On établit des indices de biodiversité potentielle ; on discute beaucoup autour du travail de gestion déjà opéré ou à réaliser, à divers horizons du temps long des forêts (dépressage, élagage, détourage, éclaircie, coupe en abandon, ouverture de cloisonnements, de création de desserte, abattage, réserve intégrale etc.) ; on apprend à estimer le prix d'achat d'une forêt. Et bien d'autres choses encore ! Chacun peut trouver son compte dans cette formation et appliquer au sortir, les savoirs acquis en y ajoutant sa propre sensibilité, selon que l'on cherche ou non à tirer un profit (raisonné bien sûr) de sa forêt. Il est à souligner que Susanne Braun est une excellente pédagogue, qui partage volontiers et avec une humilité rare, ses connaissances exceptionnelles de la forêt. Il y a clairement, dans mon approche de la forêt, un avant et un après la rencontre avec Pierre et Susanne.
Christian
En juin 2023, j’avais participé à la formation sur l’autonomisation du propriétaire forestier. Cette année Susanne d’Avenir Forêt nous proposait une session d’approfondissement sur la sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC). Complémentaire à la formation précédente, nous étions en immersion totale, comme les stages linguistiques à l’étranger pour apprendre la langue, ce qui est le meilleur moyen ! Cinq jours à parcourir des massifs forestiers divers et variés. Reconnaissance des essences, l’humus forestier, le choix qui a guidé le type d’exploitation, l’approche du prix d’achat de tel ou tel massif par les diagnostics élaborés sur place par les participants et plein d’autres « choses » encore. Quand je suis allé visiter ma forêt, je la voyais avec un nouveau regard. Elle vibrait différemment, elle sentait venir les 20% de prélèvement et la tristesse gagnait certains arbres …ou bien étais-ce moi qui avait mal au cœur par le choix de tel ou de tel arbre pour laisser le houppier de son voisin se développer et en faire un vrai bel arbre d’avenir. Vais-je donc intervenir, 12 ans après une première éclaircie. Après cette formation je crois que techniquement j’en serais capable, mais je la trouve belle ma forêt comme elle est maintenant, et couper certains arbres me sera difficile même 20 ou 25% !
Christophe
Un petit mot pour te remercier pour la semaine d'approfondissement passée. Regardant les parcelles forestières sur le chemin du retour j'ai vu naturellement autre chose qu'à l'aller, c'était un objectif avoué de cette formation. Au fond le cours initial de Pierre Demougeot a pris tout son sens lors de ces dix visites, et je te suis reconnaissant pour ces découvertes qui ont réellement permis de décanter et de hiérarchiser les sensations et les observations du relief, de l'eau et des sols. La forêt m'est apparue plus transparente et évidente dans sa logique de survie, plus malléable par le forestier, plus indispensable pour une faune magnifique que nous voulons promouvoir tout en modérant les équilibres.
Margaret
J'étais là pour consolider mes acquis du premier module et je dois dire que je ne suis pas déçue. il faut dire que chaque forêt était bien différente, on y a appris des choses différentes (sol, altitude, histoire). Par exemple dans la première on a vu l'invasion naturelle de pins sylvestres dans une plantation de douglas. Ce n'était pas une bonne "station forestière", ça c'est un nouveau mot que j'ai appris et c'était très intéressant. Et dans chaque forêt qu'on a vu on a appris d'autres choses. Celle qu'on a vu aujourd'hui était en abandon et je crois que personne n'y a touché depuis des décennies. C'est très aventureux, c'est comme découvrir un nouveau pays un peu sauvage, c'est là qu'on a appliqué l'indice pour mesurer la biodiversité. J'ai retenu aussi la leçon qu'une petite coupe rase en surface peut tout à fait être recolonisée par la forêt autour avec une régénération très satisfaisante. Je suis très contente de la formation qui a un très bon niveau et je peux la recommander à tous sans problèmes.
ven.
07
juil.
2023
Avenir Forêt organise trois sessions de notre formation intitulée
"Autonomisation du propriétaire forestier
et pratique de la sylviculture à couvert continu"
Cette formation de 5 jours aura lieu :
- du lundi 10 juin au vendredi 14 juin 2024
- du lundi 24 juin au vendredi 28 juin 2024
Elles auront lieu sur le site de Eyrein en Corrèze (présentation sur le lien ci-dessous) :
https://www.avenirforet.com/for%C3%AAts/corr%C3%A8ze/for%C3%AAt-de-eyrein/
Les places seront limitées à 10 personnes par session.
Cette formation est destinée à des personnes qui possèdent des forêts ou qui souhaitent en acquérir afin de les gérer de manière écologique.
Chaque matinée sera effectuée en salle et chaque après-midi aura lieu en forêt.
Les soirées donneront lieu à des études individuelles des projets des uns et des autres pour une analyse et un conseil personnalisé.
Cette formation permet également un suivi/conseil ponctuel par mail/téléphone si besoin est par la suite.
Cette formation a pour but de vulgariser les connaissances théoriques et technico-commerciales dont vous avez besoin pour :
- Acheter une forêt (veille, estimation, négociation)
- Gérer l’administration (fiscalité, documents de gestion, cadastre, Natura 2000, subventions, certifications, chasse, assurances, syndicats)
- Marquer, organiser et vendre les coupes (initiation aux écosystèmes forestiers et à la sylviculture, marquage, commercialisation, maitrise d’œuvre des coupes)
- Réaliser des travaux forestiers ou de desserte (plantations, élagage, coupe en abandon, maitrise d’œuvre et entretien de piste)
Tout ceci en se focalisant sur les points pratico-pratiques qui vous sont nécessaires et vous repartirez avec un livret de 170 diapositives en format papier, de la documentation en format numérique et un outil de mesure.
lun.
03
juil.
2023
Deux groupes d'une dizaine de personnes ont pu recevoir une formation intensive sur la sylviculture à couvert continu (futaie irrégulière/futaie jardinée/sylviculture proche de la nature). La plupart sont déjà propriétaires et étaient venus pour des projets très concrets et diversifiés de sylviculture (production écologique de bois, lieu de bien-être, projet agroforestier, projet de groupement forestier, mycosylviculture, etc).
Logés sur place au cœur d'un massif de 60 ha de forêt non loin de Tulle en Corrèze, les apprenants ont pu mettre en pratique directement les contenus pédagogiques et s'exercer aux divers taches du forestier en herbe.
Ces deux premières sessions ouvertes aux extérieurs ont donné pleinement satisfaction que ce soit pour les formateurs ou pour les apprenants.
La formation intitulée "Autonomisation du propriétaire forestier et pratique de la sylviculture à couvert continu" a pour but de vulgariser nos méthodes et de donner de manière pratique et accessible les ficelles du métier qui permettent à un propriétaire (ou futur propriétaire) de gérer sa forêt en futaie irrégulière.
Un contenu dense prodigué le matin en salle et appliqué l'après-midi sur les parcelles avoisinantes a permis collectivement d'aborder des sujets aussi divers que :
Le but est de rendre un propriétaire forestier capable d'assumer la gestion de sa forêt en ayant un minimum de culture et d'outils pour réaliser lui-même et mobiliser les intervenants pour ce faire. Un groupe d'entraide permet un suivi des projets de chacun suite à la formation.
Un grand merci à tous les participants qui se sont investis à 100% pour apprendre et échanger de manière conviviale tout au long de cette semaine pour le moins intense.
Contact : avenir.foret@gmail.com
ven.
19
mai
2023
Une belle rencontre dans la forêt de Corrèze pour faire découvrir aux étudiants du BTS "Gestion et Protection de la Nature" de Neuvic les bienfaits écologiques de la sylviculture à couvert continu .
A refaire !
mar.
20
déc.
2022
En compagnie d'une dizaine d'étudiants de l'école forestière de Meymac, nous avons effectué une tournée forestière diversifiée en Corrèze.
Plantation, marquage, élagage, dépressage, détourage, cubage ont égayés les nombreuses visites de forêts.
Une promotion BPRCF 2022-2023 (Brevet Professionnel Responsable de Chantiers Forestiers) très motivée et avec une sacrée ambiance.
Merci à tous pour cette belle semaine en votre compagnie, merci au formateurs Lionel RIPAULT pour son sens de l'organisation et ses compétences humaines inépuisables.
Merci à Luc pour l'accompagnement.
Bon vent pour la suite et vive la forêt à couvert continu.
Ci-dessous l'article de synthèse rédigé collectivement par les belles plumes de la promo :
dim.
15
mai
2022
Quelle belle semaine !
Gâté par une météo ensoleillée, un groupe de 8 personnes (majoritairement des associés) a pu recevoir une formation intensive sur la sylviculture à couvert continu (futaie irrégulière/futaie
jardinée/sylviculture proche de la nature). Deux sont déjà propriétaires (Ariège et Lot) et les autres souhaitent acquérir prochainement leur première forêt.
Logés sur place au cœur d'un massif de 60 ha de forêt non loin de Tulle en Corrèze, les apprenants ont pu mettre en pratique directement les contenus pédagogiques et s'exercer aux divers taches du forestier en herbe.
Cette première session "test" réalisée en interne a donné pleinement satisfaction que ce soit pour les formateurs ou pour les apprenants.
La formation intitulée "Autonomisation du propriétaire forestier et pratique de la sylviculture à couvert continu" a pour but de vulgariser nos méthodes et de donner de manière pratique et accessible les ficelles du métier qui permettent à un propriétaire (ou futur propriétaire) de gérer sa forêt en futaie irrégulière.
Un contenu dense prodigué le matin en salle et appliqué l'après-midi sur les parcelles avoisinantes a permis collectivement d'aborder des sujets aussi divers que :
Le but est de rendre un propriétaire forestier capable d'assumer la gestion de sa forêt en ayant un minimum de culture et d'outils pour réaliser lui-même et mobiliser les intervenants pour ce faire. Un groupe d'entraide est créé permettant un suivi des projets de chacun suite à la formation.
Un grand merci à Eléonore, Julien, Aurélie, Jean-Luc, Christophe, Fabrice, Patric et "last but not least" Queen Margaret qui se sont investis à 100% pour apprendre et échanger de manière conviviale tout au long de cette semaine pour le moins intense.
Une vidéo de leurs impressions est à voir ci-dessous.
Contact : avenir.foret@gmail.com
mar.
01
févr.
2022
Une belle rencontre dans la forêt de Feyt pour faire découvrir aux étudiants du BTS "Gestion et Protection de la Nature" de Neuvic les bienfaits écologiques de la sylviculture à couvert continu .
A refaire !
mer.
26
janv.
2022
Paul BRESTEAUX, chargé de recherche au GIP-ECOFOR dans le cadre de l'école AgroParistech a réalisé une thèse professionnelle dont une partie s'intéresse aux groupements forestiers écologiques intitulée :
"Étude de faisabilité d’une foncière solidaire appliquée à la forêt".
Avenir Forêt a participé à ce travail avec un entretien avec les deux gérants et en accueillant Paul notamment lors de l'AG 2021 afin de rencontrer des associés et de pouvoir discuter avec eux de leurs motivations.
Voici le résultat de ce travail qui plaide pour favoriser ce genre de modèle et aller vers le développement de foncières forestières écologiques.
Ce travail aura aussi donné lieu à un article dans la lettre d'information d'ECOFOR.
ven.
03
déc.
2021
En compagnie d'une dizaine d'étudiants de l'école forestière de Meymac, nous avons effectué une tournée forestière diversifiée en Corrèze.
Plantation, marquage, élagage, dépressage, détourage ont égayés les nombreuses visites de forêts.
Une promotion BPRCF 2021-2022 (Brevet Professionnel Responsable de Chantiers Forestiers) très motivée et avec une sacrée ambiance.
Merci à tous pour cette belle semaine en votre compagnie, merci au formateur Lionel RIPAULT pour son sens de l'organisation et ses compétences humaines inépuisables.
Bon vent pour la suite et vive la forêt à couvert continue.
Ci-dessous l'article de synthèse rédigé collectivement par les étudiants :
Tournée forestière en Corrèze du 15 au 19 novembre 2021
Dans le cadre de leur formation au BP Responsable de Chantiers Forestiers et BPA travaux de bûcheronnage/travaux de sylviculture, les stagiaires du CFPPA de MEYMAC ont effectué une tournée forestière avec le groupement forestier AVENIR FORET du 15 au 19 novembre 2021. Les stagiaires, accompagnés de leur formateur, se sont rendus sur plusieurs parcelles appartenant au groupement forestier pour y effectuer des travaux de sylviculture.
La semaine s'est déroulée comme suit :
Lundi, commune Feyt, transplantation de hêtres. Nous sommes allés sur un bout de parcelle pour déplanter des hêtres sauvages (appelés sauvageons) afin de les replanter sur un autre morceau de ladite parcelle. Cette opération permet de planter des hêtres déjà existants, adaptés et acclimatés au milieu, afin qu'ils repoussent dans de meilleures conditions sur des zones où il n'y en avait pas.
Mardi, commune de Saint-Merd-de-Lapleau, ouverture de cloisonnements. Nous nous sommes rendus sur une parcelle pour créer des cloisonnements afin d'effectuer de prochaines opérations sylvicoles ou d'exploitation forestière. Cette opération consiste à ouvrir un ensemble d'itinéraires dans une parcelle pour y faciliter de futures interventions.
Mercredi, commune de Saint-Merd-de-Lapleau, balivage de chênes. Nous nous sommes rendus sur une parcelle à proximité de celle travaillée la veille pour effectuer un balivage de chênes. Cette opération consiste à repérer et sélectionner par marquage les plus beaux arbres afin de favoriser leur croissance optimale. Les arbres proches, empêchant la bonne croissance des arbres sélectionnés, ont été abattus. Cependant, nombre d'arbres ont été laissés en accompagnement ou pour la biodiversité.
Jeudi et vendredi, commune de Saint-Privat, balivage et détourage de Douglas. Mais avant cela et comme Pierre sait bien improviser des surprises, nous avons eu la chance de rencontrer à Argentat, un auto-constructeur qui bâtit actuellement sa maison en bois avec des arbres récoltés (Sapin pectiné, Douglas) et sciés sur les massifs du groupement forestier. Son habitat dessiné par l’architecte Peter BLOK est construit de A à Z par les propriétaires et conçu pour être le plus autonome possible pour une vie dans la nature tout simplement belle et heureuse.
Puis nous nous sommes rendus sur une parcelle composée essentiellement de bouleaux, sapin de douglas et pin sylvestre. L'opération de détourage est une intervention sylvicole de desserrement qui conduit à abaisser la densité du peuplement exclusivement au profit des arbres objectif.
Tous les soirs, après les travaux sur chantier, nous retournions à Eyrein, où nous étions logés au gîte du groupement, lieu d’échanges et de rencontres pour tous les partenaires du Groupement forestier Avenir Forêt. Bonne cuisine et bonne humeur garanties !!!
Un grand merci à Susanne BRAUN et Pierre DEMOUGEOT pour leurs précieux conseils sur la sylviculture à couvert continue, leur gentillesse et merci également à notre formateur Lionel RIPAULT sans quoi rien n'aurait été possible.
Arnaud LOUBLANCHES, stagiaire du BP Responsable de Chantiers Forestiers.
Lionel RIPAULT, Formateur
Et pour continuer…
La semaine suivante ce voyage d’étude, les stagiaires du CFPPA ont continué à œuvrer sur les parcelles du groupement forestier AVENIR FORET en installant 3.000 plants de Douglas sous un peuplement spontané de landes à bruyère (Pin, bouleau, épicéa..) couvrant 9ha et situé sur la commune de SORNAC.
Début 2022, ce nouveau peuplement planté en sous-étage sera également enrichi de chênes sessiles et d’érables sycomores et fera l’objet d’un suivi régulier pour apprécier l’évolution de cette régénération artificielle sous couvert continu.
ven.
09
avril
2021
Voici un passage du reportage d'Arte qui n'avait pas été retenu au montage mettant en avant le projet d'autoconstruction de Claire et Mark.
Accompagné par l'architecte d'Argentat Peter BLOK, ils sont en train de finir leur maison près de Brive avec des bois issus de nos forêts.
Un grand merci à Laura SCHMITT qui a œuvré pour nous monter ce petit sujet à partir des rushs.
ven.
09
avril
2021
Avenir Forêt poursuit la commercialisation en vente directe de ses arbres sous forme de bois sciés sur mesure par des transformateurs locaux.
Cela permet par la réalisation d'un circuit-court d'aller jusqu'au bout de notre démarche et de notre philosophie.
Les bois gérés de manière écologique sont choisis, abattus et sciés en fonction des besoins du client (en l’occurrence chênes, douglas et un tilleul pour un total de 8m3 sciés). Le client est heureux de pouvoir utiliser des bois non issus de coupes rases pour construire sa tiny-house.
Le genre de choses qu'il est clairement impossible de faire sans un acteur comme Christophe BREUIL qui est établi proche de nos parcelles et qui peut à la fois, abattre les arbres, les débarder et les scier.
Cette livraison a été un des moments d'une grande journée avec les élèves de l'école de Meymac où nous avons pu discuter avec le scieur, visiter des parcelles du groupement et aller voir le sanctuaire de biodiversité qu'est "La Combe Noire" avec son propriétaire.
dim.
28
mars
2021
En contrepartie des financements Ulule Avenir Forêt a réalisé le 27 mars 2021 une journée de visite de forêt autour de Brive.
Cette journée était l'occasion de s'initier aux écosystèmes forestiers et à la sylviculture à couvert continu.
Convivialité, curiosité et soleil étaient au rendez-vous.
dim.
31
janv.
2021
Grâce au financement Ulule Pierre DEMOUGEOT a pu réaliser une journée de formation aux associés et gérants du groupement forestier écologique du Cerf-Vert basé à Lyon.
Cette journée était l'occasion de s'initier aux écosystèmes forestiers et à la sylviculture à couvert continu mais son enjeu principale était de valider l'achat de leur première forêt.
Convivialité, jeunesse et belle dynamique de groupe sont les recettes gagnantes pour ce groupement qui a tout pour réussir.
Si la signature se confirme, une prochaine journée donnera lieu à une formation plus technique sur le marquage, l'organisation de chantier et la commercialisation des bois.
On a déjà tous hâte d'y être.
sam.
07
nov.
2020
L'artiste Barbara METAIS-CHASTANIER en partenariat avec la scène nationale de Brive "l'Empreinte", travaille sur la Corrèze et ses spécificités afin d'aboutir à une création originale : "Les enchevêtrés".
https://www.sn-lempreinte.fr/pour-et-avec-les-publics/pour-tous/les-enchevetrees
Un cycle de conférence "Les Tribunes" déjà entamé sera continué après le confinement 2.0.
Dans ce cadre, la forêt a été identifiée comme un axe important et cette personne a souhaité nous rencontrer pour en parler.
Les échanges ont été riches et décalés par rapport à nos habituelles discussions de forestiers.
Au plaisir de voir ce qu'il en sortira.
jeu.
29
oct.
2020
Au top !
En compagnie d'une dizaine d'étudiants de l'école forestière de Meymac, nous avons effectué une tournée forestière arrosée et vivifiante dans le Cantal.
Au menu : plantation, marquage, élagage, dépressage, détourage, beaucoup de choses apprises dans quatre forêts à cheval sur la Corrèze et le Cantal.
Une super promotion BPRCF 2020-2021 (Brevet Professionnel Responsable de Chantiers Forestiers) qui a montré curiosité, solidarité et sérieux.
Merci à tous pour cette belle semaine en votre compagnie, merci au formateur Lionel RIPAULT pour son sens de l'organisation et ses compétences humaines inépuisables.
Bon vent pour la suite et vive la forêt à couvert continue.
Ci-dessous l'article de synthèse rédigé collectivement par les étudiants :
Les stagiaires en Brevet professionnel Responsable de Chantier Forestier rencontrent le groupement forestier Avenir Forêt
Stagiaires de la formation BP RCF et BPA TF au CFPPA de Meymac, nous avons eu l’opportunité de participer à une tournée forestière d’une semaine dans le Cantal aux alentours d’Arnac en partenariat avec Avenir Forêt du 19 au 23 octobre 2020.
L’objectif fût de mettre en pratique les connaissances acquises au préalable en sylviculture. Nous avons donc réalisé plusieurs travaux forestiers. Cette semaine a été l’occasion pour les stagiaires du CFPPA de pratiquer plantation, abattage (coupe en abandon), diagnostic sylvicole et élagage de valorisation.
Ainsi, notre semaine commença avec Susanne BRAUN, co-gérante du groupement, sur la commune de Prunet par la plantation de 2000 plants de douglas en racines nues ainsi qu’à leur protection via la pose de piquets.
Par la suite nous avons effectué une éclaircie(coupe en abandon) sur des châtaigniers et des pins sylvestres à Saint-Merd de Lapleaux et à Ytrac. Ces travaux sont un investissement pour l’avenir de la forêt car ils permettent de valoriser les tiges d’avenir et d’entretenir les cloisonnements. A la fin de cette journée, Pierre DEMOUGEOT, deuxième co-gérant, nous a emmené en excursion à la découverte d’une parcelle en pente dans les gorges de la Dordogne classée Natura 2000. Une partie de cette forêt va bientôt accueillir un cimetière en forêt ou les familles pourront souscrire à un bail cinquantenaire après avoir choisi un arbre pour y déposer les cendres du défunt.
Cette semaine fût conclue par une opération de marquage et de dépressage de taillis jeunes (chênes et hêtres) à Champagnac et une visite de la forêt de la Combe noir qui est un refuge de biodiversité.
Cette tournée forestière aura été l’occasion de découvrir Avenir forêt et son approche sylvicole qui intègre naturellement l’écologie forestière dans le processus de production ainsi que son approche sociale et économique novatrice permettant au grand public de participer à la gestion forestière en s’y investissant pleinement.
mer.
30
sept.
2020
Avenir Forêt a eu le plaisir d'encadrer Laura SCHMITT, une étudiante motivée et brillante de l'école SUP'ECOLIDAIRE de Lyon sur un sujet "inhabituel" dans le monde forestier : la sensibilité pour la forêt.
Une approche originale et nécessaire dans une période où la société civile se questionne sur la gestion forestière de demain.
Les résultats quantitatifs et qualitatifs nourrissent le débat publique avec des données de terrain recueillies au travers de plus de 60 entretiens de plusieurs heures avec des professionnels de la forêt (publique et privée) et des usagers sur une période de 10 mois.
Ce travail se penche notamment sur les questions des ressentis des forestiers dans leurs pratiques (y compris la souffrance au travail), de leur idéal de gestion forestière, des freins/obstacles qu'ils rencontrent, des coupes rases, de la forêt en tant que bien commun.
Un travail important qui en appelle d'autres encore plus ambitieux et révèle des aspects inattendus ou contre-intuitifs du rapport des forestiers à la forêt.
Un communiqué de presse, une synthèse et le rapport complet sont à lire et à télécharger ci-dessous.
Ce travail qui a commencé avec l'intention d'écrire un "manifeste pour les arbres" a abouti après une immersion d'un an dans le monde forestier sur une "lettre ouverte" très constructive et volontiers plus personnelle pour une sylviculture éthique et écologique. Seul passage où Laura se permet d'exprimer son point de vue, cela ne met pas en doute l'impartialité et la rigueur dont elle a fait preuve tout au long de cette étude.
A partager dans vos réseaux pour ouvrir des espaces de débats constructifs, combattre les préjugés et discuter ouvertement de la gestion forestière que nous voulons pour nos enfants.
PS: Laura se destine à une carrière de journaliste notamment dans le domaine de l'environnement. Son CV est téléchargeable ci-dessous ;)
Communiqué de presse
Une étudiante de l’école Sup’écolidaire (Lyon) a réalisé une enquête sociologique sur la sensibilité des humains pour la forêt dans le cadre de son mémoire de recherche. Elle a cherché à répertorier de manière très innovante pour le secteur, les sensibilités vis-à-vis de la forêt, en s’intéressant notamment à nos rapports avec celle-ci et aux opinions sur les pratiques actuelles. 62 interviews d’acteurs publics et privés de la sylviculture ainsi que d’usagers ont été réalisés. Il en est ressorti, par exemple, que 61% des interviewés ressentent du bien-être lorsqu’ils sont en forêt, tandis que 24% ont un ressenti mitigé (inquiétude due aux pratiques, au réchauffement climatique, etc.). La fonction la plus largement attribuée à la forêt est la fonction de nature : la forêt est ainsi largement considérée comme un milieu qui permet de s’y reconnecter. De même une majorité de personnes (58%) aspirent à une gestion plus écologique des forêts avec une remise en question massive de la pratique des coupes rases (71%). La forêt en tant que bien commun a également été abordée. Ce travail a débouché sur une lettre ouverte pour une sylviculture éthique et écologique, qui s’inscrit dans le débat actuel de remise en question de la sylviculture intensive.
Ci-dessous une courte synthèse donnant plus d’éléments et la lettre ouverte.
Contact : SCHMITT Laura, 06.64.88.69.48, laura.schmitt@supecolidaire.com
Synthèse
Au travers d’une enquête sociologique sur la sensibilité des humains pour la forêt, nous avons cherché à identifier les diverses sensibilités vis-à-vis de la forêt, en s’intéressant notamment à nos rapports avec celle-ci et aux opinions sur les pratiques actuelles. 62 entretiens individuels ont été réalisé avec des acteurs publics (26) et privés (20) ainsi que des usagers (16).
D’après les résultats, la sensibilité à la forêt est individuelle et intime, on ne peut guère classer les individus par groupe (public/privé ; hommes/femmes etc.) selon leurs opinions, car chaque personne construit sa propre combinaison avec les différentes fonctions attribuées à la forêt (fonction productive, culturelle, paysagère, de nature, de santé). Cependant, le rapport à la forêt semble être influencé notamment par l’âge des premiers contacts avec ce milieu ainsi que l’environnement familial et proche. Les interviewés étaient, pour beaucoup, surpris de se demander ce que représente la forêt pour eux, car ce type d’approche sentimentale et personnelle est rare en forêt, où c’est encore l’aspect technico-économique qui prime. A cette question, les aspects « naturels », « différents », « fonctionnels » et « passionnels » de la forêt sont le plus ressortis. Pour résumer, il semblerait que la représentation globale de la forêt serait celle d’un milieu naturel souvent mystique qui rend des services variés.
Les résultats démontrent une volonté largement partagée d’aller vers une gestion forestière écologique : pour 58% des interviewés, ce serait l’idéal, tandis que 14% affirment que leur idéal consiste en davantage de communication. Le positionnement vis-à-vis des coupes rases penche clairement pour, a minima, la mise en place d’un cadre légal plus restrictif pour ces pratiques qui sont vues comme mauvaises ou posant question pour 71% des interviewés (48% qui désapprouvent et 23% qui demandent au moins une limitation).
La fonction de production attribuée à la forêt a également largement été citée, parfois mise en avant au détriment de l’écologie et du social. Elle est toutefois souvent perçue comme conciliable avec les autres fonctions (culturelle, paysagère, de nature, de santé). Les interviewés ont ainsi majoritairement conscience de la possibilité d’exploiter la forêt tout en respectant les écosystèmes et les humains qui y travaillent. Cependant, la principale contrainte à la concrétisation de l’idéal cité par les interviewés est financière : la recherche du profit et les lois du marché nous poussent donc à aller à l’encontre de notre idéal et à mettre de côté notre sensibilité. Il faudrait ainsi passer par davantage de lois encadrant les pratiques afin de les rendre plus vertueuses et de favoriser une gouvernance davantage partagée. Les changements ne semblent pouvoir venir que « d’en haut » par la législation et de manière complémentaire « d’en bas » par l’évolution des mentalités des propriétaires forestiers eux-mêmes.
Les résultats de l’enquête démontrent ainsi que le discours habituellement prêté aux écologistes (désapprobation des coupes rases, volonté de respecter l’écosystème forestier, etc.) sont également portés par de nombreux forestiers ! Le discours médiatique qui opposent écolos et forestiers est donc factice : le milieu forestier est lui aussi a minima perméable à l’écologie ambiante.
Notre enquête, sur un sujet d’actualité, est une ébauche réalisée avec le temps et les moyens disponibles, mais il serait intéressant de creuser davantage ce qui détermine notre sensibilité par rapport à la forêt ainsi que ce qui mène à une dissonance entre principes et pratiques.
Lettre ouverte pour une sylviculture éthique et écologique
Ah, la forêt ! Nous avons besoin d’elle depuis toujours : nous récoltons son bois, respirons son air pur et profitons de son environnement si particulier de bon cœur. Si nous entendons parler de déforestation à l’autre bout du monde, rassurons-nous, en France, la forêt se porte bien ! Sa superficie augmente de 0,7% par an depuis 1985 et couvre 31 % du territoire ! C’est bien ce que nous entendons un peu partout.
Et pourtant, pour celles et ceux qui y regardent d’un peu plus près et sont sensibles aux alertes d’associations de plus en plus nombreuses, la forêt ne se porte pas si bien qu’il n’y paraît. De plus en plus, elle s’industrialise et s’artificialise, mettant en péril la symbiose forestière dans les zones concernées. La face de nos forêts est en train d’être changée au nom du profit. Peut-on encore qualifier de « forêt » des champs d’arbres cultivés ? A-t-elle encore son souffle de vie qui attire les Hommes sous ses branchages, au travers de ses sous-bois parfumés et au seuil de la nature sauvage ? La réponse est évidente : non. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
Les logiques industrielles ont été introduites dans nos forêts au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec les grandes plantations de résineux financées par le FFN (Fonds Forestier National). Michel Cointat, ministre de l’Agriculture en 1971-72, préconisait de traiter les forêts comme « un champ de tomates ou de petits pois ». Une vision agronomique de la gestion forestière s’est donc développée. La mécanisation s’est accentuée quant à elle depuis la tempête de 1999, lorsque l’abatteuse a fait son entrée. Nous assistons donc à une intensification de la sylviculture, qui pousse les acteurs qui y travaillent au rendement : produire plus de bois, plus vite. La mécanisation lourde et massive des exploitations permet en effet d’augmenter la cadence, mais en détruisant le sol et l’emploi dans ce secteur. Les monocultures, quant à elles, permettent de répondre à la demande ciblée de bois particulier et calibré : exit la diversité. Les coupes rases permettent de récolter beaucoup, vite, d’un coup, en faisant table rase pour mieux recommencer. L’Homme a trouvé les moyens de se soustraire au rythme de la nature en créant une culture de bois morne et silencieuse. En effet, le chant des oiseaux est souvent absent des cultures intensives de bois : la diversité animale de nos forêts s’effondre, les oiseaux, les insectes, les chauves-souris ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans l’environnement forestier dénaturé, où le bois mort, source de vie, se fait de plus en plus rare. Le développement de la biomasse comme source d’énergie menace encore davantage nos forêts, sur lesquelles pèse une demande croissante et souvent irraisonnée. L’exploitation forestière intensive a ainsi poussé de nombreuses forêts à n’être plus que l’ombre d’elles-mêmes dans certaines régions françaises (particulièrement le Morvan, le Limousin et les Landes) et ce phénomène tend à se répandre.
Un tel système est-il profitable à l’économie, s’il ne l’est pas à la vie ? Les forêts représentent le troisième portefeuille des investisseurs, comme Total et Axa, attirés par la rentabilité et les avantages fiscaux très intéressants. Malgré le volume important issu de l’exploitation des forêts, notre incapacité à maintenir la transformation du bois en France engendre un déficit de la balance commerciale de la filière de 7 milliards d’euros en 2019.
De plus, une certaine logique productiviste pousse les forestiers à s’éloigner de l’âme de leur métier, qui est d’entretenir les forêts et non pas les saccager. L’ONF, qui gère les forêts publiques (25% des forêts françaises), n’échappe pas à cette règle. Au contraire, elle est en première ligne : départs à la retraite non remplacés, tendance à embaucher des contractuels plutôt que des employés en CDI, question de la privatisation… En fait, l’ONF - et nos forêts - sont en plein remaniement afin d’être RENTABLES, sans consultation populaire, bien sûr.
Pourtant, les exemples concrets d’une gestion éthique et écologique affluent, des passionnés de forêt se battent pour démontrer qu’une autre voie est possible. La gestion douce nous propose de nous réconcilier avec la forêt et de penser différemment notre relation avec elle. Il s’agit de laisser faire la nature le plus possible, en effectuant des prélèvements raisonnés pour accélérer les processus naturels afin de répondre à nos besoins en bois tout en maintenant un couvert forestier permanent. Ces coupes parcimonieuses permettent alors à la forêt de croître davantage grâce au surplus de lumière disponible. Ce système assure un revenu durable et régulier et montre ainsi que la rentabilité financière à long terme n’est pas plus élevée en pratiquant la monoculture et les coupes rases, qui n’assurent qu’un rendement ponctuel, lors de l’exploitation. Pour pallier l’inefficacité d’un système bien trop éloigné du mode de fonctionnement naturel des forêts, de nombreuses interventions sont nécessaires pour créer une forêt artificielle, notamment andainage, dessouchage et broyage, sous-solage, plantation, taille de formation, fauchage, dégagement, nettoiement, dépressage, élagage, 1ère, 2nde et 3ème éclaircies, coupe rase et on recommence. De fait, ce mode de gestion implique des coûts économiques élevés, bien moindres en gestion douce.
Si les arguments de la rentabilité et de la facilité tombent à l’eau, comment justifier une pratique déplorable pour les écosystèmes, mais aussi souvent pour les personnes qui y travaillent ? Y-a-t-il seulement une justification acceptable ?
Bien que la forêt soit un lieu plein d’histoire et de mythes et ainsi souvent très appréciée du grand public, trop peu la connaissent vraiment. On nous enseigne trop peu son fonctionnement, pourtant si délicat et élaboré. Ainsi, nous pouvons difficilement nous indigner du fossé qu’il y a entre l’essence d’une forêt et ce en quoi elle est transformée dans ce système industriel. Un manque de connaissances implique un manque de compassion qui induit un laisser-faire.
Mais laisser-faire qui ? Les divers acteurs de la foresterie qui, souvent, ont appris des techniques d’exploitation qui saccagent les écosystèmes au nom des arguments que nous venons de réfuter. Bon nombre de propriétaires, gestionnaires et exploitants ne se rendent pas compte de ce qu’ils infligent à la forêt en poursuivant leurs méthodes intensives, ou peut-être préfèrent-ils garder leurs œillères et leurs poches pleines, ou simplement leur emploi.
Faut-il que le réchauffement climatique, aidé par des tempêtes et insectes ravageurs, décime des monocultures entières pour qu’enfin il y ait une prise de conscience générale et qu’on laisse la nature reprendre ses droits en forêt ? Ne pouvons-nous pas réagir dès maintenant ? Gestion écologique des forêts et production de bois ne sont pas incompatibles, au contraire, ils représentent l’avenir, tant pour préserver la biodiversité que pour freiner le réchauffement climatique. Mais aussi pour raviver notre rapport à la nature qui se meurt et notre sensibilité qui se tarie. Et finalement, pour respecter les écosystèmes forestiers en tant que tels.
Alors, ouvrons nos yeux et nos cœurs à la réalité, au paradoxe de la sylviculture intensive et changeons les pratiques pour le bien de tous pendant qu’il en est encore temps. Ensemble, nous pouvons changer de regard sur la forêt, apprendre à mieux la connaître, apprendre à la respecter et à l’utiliser de la meilleure façon possible, afin d’assurer sa pérennité mais aussi sa liberté. Qui a pensé pouvoir mettre en rang des arbres comme on veut le faire avec des soldats, avec des écoliers, des détenus, des vaches et cochons entre des barreaux de fer ? Qui a pensé acceptable de dénaturer la forêt pour en faire une entreprise profitable et pratique d’utilisation ? Le blâme n’est pas l’objectif. Il s’agit plutôt de mobiliser nos forces conjointement, d’accepter nos erreurs et d’aller vers le meilleur.
Pour pallier la déconnexion à la nature et la perte de sensibilité pour son fonctionnement, partons d’une observation constante et altruiste de la forêt, pour y déceler ce qui fait son essence, ce qui la rend forêt vivante. Puis, lions-y nos besoins, tant sociaux via la fréquentation, qu’économiques via l’exploitation forestière, pour finalement trouver un consensus d’utilisation de la forêt qui corresponde, dans le respect, à ses besoins et aux nôtres.
Nous appelons donc à chercher la justesse dans l’observation, à empoigner une loupe lorsqu’il est nécessaire de considérer la vie à une échelle si microscopique que trop souvent, elle nous échappe. Pour que l’écosystème forestier soit considéré dans son ensemble, que le respect de la forêt se fasse d’une manière holistique et non pas simpliste. Mais aussi à nous consulter les uns les autres, afin de partager ces observations et ainsi construire un savoir commun, grandi de toutes les expériences, erreurs et victoires du passé. Comment alors vouloir raser des parcelles entières sans raison autre qu’une entrée d’argent immédiate, alors que la culture forestière commune nous apprendrait à préserver l’écosystème hérité, observé, travaillé ? Cette culture serait notre rempart face aux dérives, unité créatrice de progrès - car il est nécessaire et magnifique - mais toujours dans le respect du vivant et de son fonctionnement, sans jamais dénaturer un écosystème outre mesure.
Aussi, nous invitons à remettre en cause sans cesse ce que l’on pense acquis, car rien ne l’est jamais vraiment : ce que l’on pense être la bonne chose à faire aujourd’hui pourrait nous paraître avoir été une erreur dans quelques dizaines d’années. L’humilité donc, vis-à-vis de nos pratiques, est de rigueur. Nous invitons à porter un œil bienveillant sur la forêt, elle qui nous permet d’agrémenter nos vies de richesses inégalables et irréplicables : comment remplacer l’expérience d’une balade en forêt par un quelconque loisir moderne que l’on nous prescrit contre l’ennui et la routine ? Comment remplacer le toucher et le parfum d’un meuble en bois qui orne notre intérieur de ses mille couleurs de vie ? Nous invitons tout particulièrement les défenseurs de la nature à considérer la forêt comme espace naturel à préserver mais aussi comme ressource fantastique. Le bois n’est-il pas le plus noble, le plus écologique de tous les matériaux ?
Le raccourci « couper un arbre = déforestation » gangrène notre relation à la forêt et aux forestiers. Discutons ensemble pour exprimer nos attentes et entendre leurs avis, car ils sont loin de l’image du rustre solitaire qui marque pourtant encore l’imaginaire collectif. Ils peuvent faire preuve de sensibilité, d’imagination pour faire mieux, de courage pour continuer un métier qui perd de ses couleurs, de volonté d’expliquer leur travail et de se réconcilier avec la société civile. Alors faisons-leur confiance et donnons-leur les moyens de se réapproprier leur métier, de pouvoir gérer la forêt avec passion, en ayant le temps et les moyens de réfléchir, et ainsi avoir la satisfaction d’un travail bien fait, porteur de sens. Invitons ceux qui sont les plus coupés de la forêt, pourtant leur milieu de travail, à sortir de leur machine et à contempler l’œuvre de la nature sous la lumière filtrée par les feuillages, à ralentir, à se poser des questions et à retrouver leur esprit critique, leur lien originel à la nature. Alors s’il vous plaît, occupez-vous de la forêt avec technicité, savoir et passion comme les forestiers savent le faire depuis des siècles, afin que nous la respections pour ce qu’elle est et puissions collectivement en profiter. Nous ne vous demandons pas de produire plus, mais de produire mieux. Oui, nous voulons du bois car c’est un matériau formidable, mais non, nous ne voulons pas artificialiser nos forêts et ainsi faire du bois un produit bas de gamme, jetable, qui serait renouvelable à l’infini, car il ne l’est pas. Soyons prêts à consommer du bois local, vraiment durable, qui aura participé à la vie de la forêt longtemps et que nous utiliserons de façon noble, pour construire nos maisons, nos meubles, et tout ce qui est imaginable et sensé. Un usage raisonné de la ressource s’impose cependant : les usages que l’on en fait doivent être réfléchis, cohérents et assurer la meilleure utilisation d’une ressource rare.
Nous vous invitons donc, industriels, à revoir vos priorités : le capital forestier ne doit pas être appauvri au profit du capital financier individuel, car la forêt est un bien commun. Ce bien commun est certes possédé par des propriétaires, ce qui ne représente en rien une entrave : ils doivent en être les gardiens. Nous vous invitons donc, propriétaires forestiers, à toujours œuvrer dans le respect de l’écosystème et de ses habitants dont vous avez la chance d’être les héritiers et les emprunteurs, sans pour autant vous demander d’oublier vos intérêts économiques : les deux peuvent être complémentaires, les exemples affluent.
Comme les maillons d’une chaîne, nous pouvons donc nous unir pour changer les pratiques rapidement afin de les rendre écologiques et éthiques. La forêt, en tant qu’archétype de la nature et espoir de taille face au changement climatique, devrait être au cœur des débats politiques : nous demandons des changements, maintenant.
ven.
17
janv.
2020
Dans le cadre de l'émission hebdomadaire de débat de société "Disputendum" proposée par France 3 NoA (Nouvelle-Aquitaine), Pierre DEMOUGEOT a été invité à s'exprimer sur le sujet "Quelle forêt voulons nous pour demain ?".
En compagnie de différents professionnels de la filière (expert, coopérative) et de deux spécialistes de la certification forestière (PEFC et FSC), Avenir Forêt a pu faire entendre sa voix et brièvement expliquer ses pratiques, le tout dans les conditions du direct.
L'émission a été diffusée à la télévision le mercredi 15 janvier 2020 à 21h.
Une expérience étonnante à tous points de vue (plateau télé, maquillage, gestion du temps, des messages qu'on veut faire passer, arriver à parler au bon moment et de manière juste).
Évidemment on n'arrive pas à dire la moitié de ce qu'on avait en tête avant ou de ce qu'on voudrait dire sur le moment quand les autres ont la parole, mais c'est le jeu.
Néanmoins on espère que le résultat met en valeur notre groupement et la sylviculture à couvert continu.
L'enregistrement est accompagné d'un article que l'on peut lire en cliquant sur le lien ci-dessous :
Un grand merci à toute l'équipe de France 3 Limousin et aux autres invités avec qui les échanges ont été tout à fait cordiaux avant, pendant et après le tournage.
mer.
08
janv.
2020
Dans le cadre d'une série de reportage, la chaîne ARTE a souhaité consacrer un des épisodes au groupement forestier Avenir Forêt.
Une équipe de tournage a eu le courage de nous suivre dans une tournée forestière à la rencontre de nos partenaires afin de mieux comprendre notre démarche.
Ce fut un grand plaisir de pouvoir partager cela avec les gens avec qui nous travaillons et une riche expérience que de se plier aux contraintes de la captation audiovisuelle.
On a hâte de voir le résultat, diffusion prévue le mercredi 15 janvier 2020 à 17h45 (extrait ci-dessous).
L'émission entière sera disponible sur le replay dès le 12 janvier 2020.
https://www.arte.tv/fr/videos/090604-003-A/sauvons-nos-forets-cultiver-la-biodiversite/
Merci à toutes les personnes qui ont bien voulu se prêter au jeu et surtout à Dounia, Michael et Johannes pour leur gentillesse et leur professionnalisme.
mer.
08
janv.
2020
Dans le cadre d'une série d'émission sur l'écologie en Limousin intitulée "Pour ma planète", Avenir Forêt a eu la chance de pouvoir expliquer sa façon de gérer les forêts.
Un beau reportage agréable et pédagogique appuyé par un article écrit ci-dessous :
Un grand merci à Henri, Martial, Mathieu et Sébastien pour cette belle matinée passée ensemble.
mer.
11
déc.
2019
Susanne BRAUN a fait le déplacement à Sarlat (24) le 6 décembre 2019 pour une journée forêt avec une visite de peuplement et la projection du documentaire "Le temps des forêts".
Environ 30 personnes de tous horizons étaient présentes.
Merci aux organisateurs (Collectif Transition Périgord Noir et la coopérative Cop&BAT).
mer.
11
déc.
2019
Une belle rencontre d'une matinée en forêt avec les BTS de l'école forestière de Meymac (19).
Merci à Camille BERTHAIRE formateur depuis peu pour l'initiative.
sam.
26
oct.
2019
Quelle semaine !
En compagnie d'une dizaine d'étudiants de l'école forestière de Meymac, nous avons effectué une tournée forestière arrosée et vivifiante dans le Cantal.
Au menu : de l'élagage pour le travail et pas moins de six visites de massifs forestiers (cinq d'Avenir Forêt et un de l'ONF) pour emmagasiner des connaissances et des situations sylvicoles, ainsi que la visite de la scierie gros bois Chalbos à Murat.
Les précipitations ont mis à l'épreuve le courage et la cohésion de cette valeureuse promotion BPRCF 2019-2020 (Brevet Professionnel Responsable de Chantiers Forestiers) qui a su relevé le défi avec détermination et professionnalisme.
Merci à tous pour cette belle semaine en votre compagnie, merci au formateur Lionel RIPAULT pour son sens de l'organisation et ses compétences humaines inépuisables.
Bon vent pour la suite et vive la forêt à couvert continue.
mer.
10
juil.
2019
Susanne BRAUN a fait le déplacement à Florac (48) les 19 et 20 juin 2019 pour un évènement national Prosilva qui réunissait de nombreux forestier attirés ou pratiquant la futaie à couvert continu.
Organisé conjointement avec le Parc National des Cévennes et le Centre national de la propriété forestière, ce séminaire fut l'occasion de mélanger les publics autour d'un intérêt commun : une gestion forestière respectueuse des écosystèmes pour les forêts du massif central.
Présentations en salle et visites de forêts se sont enchainées pour un week-end studieux et intense qui a réuni pas moins de 110 personnes.
Merci aux organisateurs.
Une présentation de Sandrine DESCAVES du parc national des Cévennes a particulièrement retenu notre attention. En effet elle se focalisait sur la biodiversité forestière, les écosystèmes et les avantages que la futaie à couvert continu leur procure.
lun.
17
juin
2019
Suite à une demande, voici un document qui date un peu (1996) mais très bien fait, synthétique et accessible sur l'histoire des forêts françaises.
Il a été rédigé par un ancien collègue du CRPF Champagne-Ardennes, Sylvain GAUDIN qui a aussi réalisé entre autres des catalogues de stations forestières, de nombreuses photographies de documentation, etc (à découvrir sur son site : sylvaingaudin.fr).
Bonne lecture !
lun.
27
mai
2019
Suite à l'initiative d'un groupe de propriétaires forestiers de Dordogne appartenant au Collectif Transition en Périgord Noir, la chambre d'agriculture de la Corrèze a organisé une visite d'une forêt du groupement.
Ce fut un moment d'échange convivial et intense où nous avons pu expliquer notre manière de faire.
Merci à tous pour votre curiosité et votre bonne humeur
et notamment à Didier VIALLE pour l'organisation.
mar.
02
avril
2019
Une étudiante de l’université des sciences de Bordeaux 2 est venu réaliser un entretien avec la gérance afin de mieux appréhender le métier de gestionnaire forestier.
En première année de licence de biologie (SVSTC) mais déjà sûre de ses objectifs, Manon DESSABLONS a pu se renseigner lors de ce module "Ouverture professionnelle" sur les structures qui emploient dans le secteur de la filière forêt/bois, prendre des contacts pour d'autres entretiens et comprendre en détails notre manière de gérer les forêts.
Une belle rencontre, à suivre !